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Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
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Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
Voici des propos recueillis lors de l’émission « Baby Blues, Baby Dolls » diffusée en mars 2004 sur Arte. Un film réalisé par Cécile Denjean.
De moins en moins d’enfants naissent au Japon.
La grève des ventres fait la une des journaux et se traduit par un chiffre inquiétant. Le taux de fécondité, en chute libre, est un des plus bas de la planète. Donner la vie n’est plus une évidence mais un choix que beaucoup de femmes redoutent.
Comment vivent ces femmes qui hésitent à enfanter ?
Que se passe-t-il entre hommes et femmes pour que s’étiole le désir de se perpétuer ?
J’ai eu envie de comprendre comment une société moderne et sophistiquée peut dire « à quoi bon transmettre la vie ? »
A travers les témoignages de plusieurs femmes japonaises, nous allons essayer de comprendre cette situation.
Satoko, 37 ans, mariée, Productrice d’émissions télévisées, dit :
« C’est encore plus de responsabilités. Si j’avais un enfant, il faudrait que je l’élève. Je voudrais développer ma créativité mais cela implique de ne pas avoir d’enfant et je n’ai pas envie de perdre tout cela. Cette manière de parler peut paraître égoïste mais de plus en plus de femmes peuvent travailler et de plus en plus de femmes veulent s’occuper d’elles-mêmes plutôt que d’élever un enfant.
Au Japon, l’égalité hommes- femmes date de 1986.
Je n’ai pas le temps de penser à l’avenir, sauf celui le plus proche. Peut-être c’est une attitude passive par rapport au fait de faire demain un enfant.
A Tôkyô, personne ne planifie sa vie en ayant une vision globale sur le long terme. Depuis que la crise a éclaté, on ne fait que penser au lendemain. On est dans un monde qui ne croit plus en l’avenir.
Les hommes ont perdu confiance en eux, ils ont perdu cette force d’aller de l’avant. Le fait que les femmes ne veulent pas se marier et faire des enfants vient du fait que les hommes combatifs, avec qui elles voudraient se marier, se font de plus en plus rares ».
Pour Satoko, son chien est son enfant. « On est devenu identique avec mon mari ». Les couples « sexless » (sans relations sexuelles) constituent 15 % des couples mariés.
Ryo, 37 ans, le mari de Satoko, indique :
« Je ne me demande pas si je privilégie le travail ou l’enfant. C’est l’affaire de la femme. Si on avait un enfant, je voudrais que ma femme s’en occupe à 100 %. Et comme en ce moment elle ne pourrait pas s’en occuper à 100 %, ça m’inquiète. Pour moi, un enfant ne changerait rien, mais pour ma femme, ce serait terrible. Elle se demande pourquoi elle s’est mariée.
Le malaise de Satoko reflète peut-être le désarroi du Japon après 2 faillites historiques : la capitulation de 1945 et l’éclatement de la bulle économique et financière en 1990. Les hommes ont perdu 2 attributs de leur virilité d’autrefois : le pouvoir militaire et économique ».
Makoto, 34 ans, Geisha à Gyon, pense :
« La vie de Geisha est plus importante que le mariage. Aucune de mes histoires d’amour n’est jamais arrivée au stade où je pense au mariage. Je mets la priorité sur ce que je veux faire donc ça finit toujours par une séparation à un moment donné.
Pour ce qui est de l’amour, je crois que je suis égoïste. L’amour c’est ce que je place en dernière position. En regardant mes parents, je me suis dit que je ne voulais pas me marier. Ma mère aurait aimé faire d’autres choses, je me suis dit - moi je le ferai -.
Les femmes d’aujourd’hui ont été gâtées par leurs parents et ont fait les mêmes études que les garçons de leur âge. Elles accèdent aux mêmes emplois que les hommes quand elles ont leur premier enfant. Quand le schéma traditionnel revient, la parité s’écroule.
Yumi, 47 ans, divorcée, Biologiste, 2 enfants, témoigne :
« Ce qui m’est resté en travers de la gorge c’est que je pensais qu’une femme qui avait donné naissance à un bébé pouvait reprendre son travail après.
Mais quand je suis retournée dans ma société, mon Chef de Service m’a dit qu’il n’y avait plus de bureau pour moi. Je lui ai répondu que je pourrais travailler sans bureau mais il m’a dit qu’il ne s’agissait pas de ça, qu’en fait je n’avais plus de travail.
De toutes les choses que j’ai enduré dans ma vie, c’est peut-être ça qui m’a le plus révoltée.
Pourquoi j’ai divorcé ? Mon mari ne prenait aucune part de responsabilités, il n’était pas en face de la réalité, il ne me voyait que dans mon rôle d’épouse. Il est devenu un obstacle dans ce que je faisais pour vivre bien et j’ai compris que je n’avais plus besoin de lui.
Le Japon est une société féodale : on doit tous être ensemble, chacun doit faire en fonction des autres. La peur de se retrouvé isolé empêche les gens d’agir ».
Junko, 41 ans, mère au foyer, un enfant, révèle :
« J’ai eu peur de vivre seule et j’ai choisi mon mari entre 50 candidats. En 2 ans : j’ai eu un mari et un enfant qui ont bouleversé ma vie.
Je faisais un travail avec des heures supplémentaires fréquentes. Je rentrais vers 11 heures du soir. Préparer les repas, m’occuper de mon mari et d’un enfant étaient totalement infaisables, alors j’ai démissionné.
Les six premiers mois après la naissance de ma fille, je n’avais personne à qui parler. Nous étions toujours en tête à tête et j’avais l’impression que nous vivions toutes les deux dans un autre monde.
Je voulais que ma fille s’arrête de pleurer mais elle ne s’arrêtait pas. Je me disais : je n’ai qu’à la jeter par terre ou lui mettre une serviette dans la bouche. J’ai réellement eu envie de ce type de chose plusieurs fois. J’avais l’angoisse de tuer mon propre enfant. Je n’étais plus normale. Le soir, quand mon mari rentrait, je pensais : ouf, encore une journée de passée. Un jour, je me suis dit : je ne veux plus d’un enfant comme celui-là, je n’en n’ai plus besoin.
Je n’ai pas réussi à en parler, j’ai tout gardé pour moi et c’était pire. Il faut être une bonne mère et si l’on sort de ce cadre prédéfini, on est éliminé en tant que mère. On nous colle cette image sur le dos. Voilà en gros l’ambiance générale, voilà pourquoi on a peur.
Il n’existe pas d’endroit où je ne suis ni épouse, ni mère avec mon identité propre, pas d’activité évaluée dans laquelle je suis une valeur ».
Toshié, 85 ans, 7 enfants, rescapée des bombardements d’Okinawa en 1945 (à Okinawa, 1 personne sur 4 est décédée lors de la guerre), mentionne :
« J’ai été heureuse d’être mère. Après la guerre, la politique nataliste avait le slogan suivant : ‘‘multipliez-vous’’. On a fait plein d’enfants. Maintenant, il y a la baisse de la natalité. Les femmes ne veulent plus avoir d’enfants et si cela continue, ce sera la fin de notre société.
C’est un inconvénient de la richesse. Maintenant, avec la prospérité, il y a une profusion des choses. Comme ils n’ont plus besoin de rien, les hommes ne prennent plus la vie à bras le corps. Les hommes manquent du désir de vivre ».
Atsuko, 18 ans, explique :
« Avant, les femmes écoutaient docilement les hommes. Maintenant, les femmes travaillent et il ne reste que les jeunes femmes pour jouer le rôle de la femme docile. Elles prennent l’argent, les cadeaux des hommes mais elles ne sont pas dupes. Les adultes les chérissent et les mettent à leurs pieds ».
Aili, 17 ans, souligne :
« Au Japon, les hommes marchent 3 pas devant la femme. A l’étranger, les hommes et les femmes marchent à égalité.
Au Japon, les hommes se la jouent mais ils n’assurent pas un caramel ».
Momochi, 38 ans, Dessinatrice de mangas, signale :
« Enjo kosai » caractérise le commerce fétichiste des adolescentes. Cela se traduit par une relation mutuelle d’assistance subventionnée.
Les mangas et les feuilletons à la mode ne parlent que de cela. Les parents ne sont plus des personnes que les adolescents veulent respecter. Moi, j’ai peur qu’en me mariant, on me vole la vie amusante que j’ai ».
Si la tendance démographique n’évolue pas, il n’y aura plus de Japonais dans 200 ans.
Echec de la famille et du couple ? Les jeunes Japonaises exigent le confort d’une société qui n’a plus les moyens de garantir l’abondance par le rêve alors elles sont pragmatiques.
Le fossé se creuse entre maris et femmes. Les hommes cherchent la compagnie des adolescentes. C’est rassurant pour eux et facile pour elles, moins affirmées et plus jeunes qu’eux.
Ecris par : Christine Donato, provenance : www.lejapon.org
Le japon ne serait plus qu'un souvenir dans 200 ans? Ou alors coloniser par des continentaux? Qu'on passe d'une génération à l'autre, homme ou femme...
Natalité la plus basse de la planète !! Comme tout le monde le sait, le Japon n’est pas un pays où il fait bon vivre socialement parlant, le japonais vit en contre nature avec sa mission première d’être vivant qui est de créer sa propre descendance afin de perpétrer sa race.
Je vis actuellement une légère immersion sociale japonisante où je me questionne sans cesse, comment comprendre ? Pourquoi ? Comment changer ? Qui peut changer ?
Le choix d’investir les ¾ de son temps dans sa profession n’est pas, comparé au choix de donner vie un enfant, une question difficile à gérer.
Comment parler d’un sujet si délicat sans avoir de connaissances poussées en sociologie et surtout dans ce monde hostile qu’est la société japonaise?
La question : « à quoi bon transmettre la vie ? » est une question qui me surprendra toujours.
Les témoignages (tirés d’une fourchette très large sont tout aussi surprenant les uns que les autres).
Partant d’un témoignage personnel, la femme japonaise veut avoir une place de choix dans une société féodale macho et intransigeante et surtout veux se démarquer des autres. Mais lorsque toutes les femmes aspirent à être reconnues (et c’est tout à leur honneur… l’égalité des femmes que le mentionne ce compte rendu date de 1986, ce qui est hallucinant) en tant que tel, la démarche de différence perd son effet.
Alors que ce passe t’il ? La femme veut être au dessus de l’homme ? Alors la femme prend les devants et l’homme y va de plus belle ? Est-ce une des raisons ?
La première personne interrogée représente l’exemple même d’un égocentrisme infligé par une société oppressante et sans pitié. L’article mentionne la phrase suivante « de plus en plus de femmes veulent s’occuper d’elles-mêmes plutôt », dans le sens où un des intervenants (Ryô, 37 ans marié à la pauvre Satoko, la première interrogée) n’a d’une part aucune envie d’être père et surtout d’avoir une responsabilité « social » supplémentaire.
Satoko, est comme de nombreuse japonaise, pour minimiser les responsabilités parentales mais en s’approchant malgré tout d’un attachement affectif qui ne mettra pas en péril leur ascension sans limite dans le monde de l’emploi compétitifs, elle adopte un charmant petit animal de compagnie... arrivant parfois à passer via des sortes d'agence de location canine à la journée. L'envie d'affection est présente mais la responsabilité ne l'est pas.
Makoto, elle… finalement, aussi égoïste que les autres : « Je mets la priorité sur ce que je veux faire donc ça finit toujours par une séparation à un moment donné. »
Est-ce une chose primordial dans une société si collective de penser tellement à sa propre ambition sans y poser de compromis ?
Je crois que l’idée de finaliser une relation sur le mariage fait peur aux jeunes japonaises. Qui dit « mariage » au Japon, dis : lien, prise de responsabilités en partie ou en totalité et soumission poussé par la gente masculine (est-ce une généralité que l’homme japonais préfèrera une fille soumise à une fille ayant du caractère et de l’ambition ?).
Cet élément, que nous, occidentaux, avons du monde à concevoir doit être finalement une sorte d’hantise refoulée pour la femme japonaise.
"Pourquoi j’ai divorcé ? Mon mari ne prenait aucune part de responsabilités, il n’était pas en face de la réalité, il ne me voyait que dans mon rôle d’épouse. Il est devenu un obstacle dans ce que je faisais pour vivre bien et j’ai compris que je n’avais plus besoin de lui.
« Le Japon est une société féodale : on doit tous être ensemble, chacun doit faire en fonction des autres. La peur de se retrouvé isolé empêche les gens d’agir »
Cette remarque vient à l’esprit de n’importe qui s’interroge sur le sujet épineux qu'est la décroissante désintéressée de la démographie nippone.
« Il faut être une bonne mère et si l’on sort de ce cadre prédéfini, on est éliminé en tant que mère. On nous colle cette image sur le dos. Voilà en gros l’ambiance générale, voilà pourquoi on a peur. »
Voila encore une autre hantise du japonais : La peur de jugement de son prochain. Tout ce fait en fonction du regard, tout se fait pour donner un air générique à notre entourage.
« Avant, les femmes écoutaient docilement les hommes. Maintenant, les femmes travaillent et il ne reste que les jeunes femmes pour jouer le rôle de la femme docile. Elles prennent l’argent, les cadeaux des hommes mais elles ne sont pas dupes. Les adultes les chérissent et les mettent à leurs pieds ».
…. Si la tendance démographique n’évolue pas, il n’y aura plus de Japonais dans 200 ans….
Je me demande si les gens se rendent compte… l’un des pays les plus visités, des plus convoités… des plus hostiles viendrait à disparaitre à cause d’un effet contre naturel sur l’évolution normal de l’être humain ?
Le japonais deviendrait alors une langue morte ?
Meme si les communautés japonaises de part le monde (plus grosse communauté localisé au Brésil) viendrait à disparaitre plus tard, le résultat sera le même si un changement radical ne s’opère pas !
Qu'en pensez vous?
Re: Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
Il n'est pas facile d'être objectif sur un tel sujet.
Du fait que nous ayons notre vision occidentale ou encore que nous soyons très peu informé (ce qui ne demande que de simple démarche de recherche).
De plus je pense qu'il ne faille pas prendre en compte tous ces témoignages, ce ne sont que des cas particuliers dont ils ont du "sélectionner les meilleurs".
Je suis persuadé que l'on pourrait trouver le même genre de propos chez nous.
Combien n'ai-je pas vu de femme trainant leur poussette avec une gueule de déterrée ayant l'air de dire "pourquoi j'ai fait ce môme" :/
Le noeud du problème serait donc une participation plus active des femmes au sein de la société et un refus des hommes a élargir leur statut à celui d'élever un enfant.
Mais n'existe t'il pas des crèches pour enfant afin que la femme puisse s’épanouir aux activités qu'elle désire ?
Dès 3 ans l'enfant ira à l'école, ce qui leur permettrai de faire un travail à mi-temps.
Peut-être y a t il des éléments que j'ai oublié de prendre en compte
Je n'ai donné qu'un semblant de réponse car je n'y attache pas vraiment d'importance à y répondre ^^ (cfr. infra)
Quelques chiffres pour mieux se faire une idée
"Pour maintenir la population actuelle, il faut un taux de natalité supérieur à 2 (2 naissances par femmes), or celui du Japon est descendu jusqu'à 1,34 en 1999.
On voit qu'en 1947, juste après la guerre, c'était le baby-boom, avec un taux de natalité de 4,54. En 1960 ce taux était de 2."
Source : http://www.lejapon.org
Mais de la a penser que dans 200 ans il n'y aura plus de japonais, c'est dérisoire :p
Certes, mathématiquement le calcul est juste, mais ça se régule, y'a des haut et des bas comme à la bourse! Laisser le monde fluctuer.
Réaction?
Du fait que nous ayons notre vision occidentale ou encore que nous soyons très peu informé (ce qui ne demande que de simple démarche de recherche).
De plus je pense qu'il ne faille pas prendre en compte tous ces témoignages, ce ne sont que des cas particuliers dont ils ont du "sélectionner les meilleurs".
Je suis persuadé que l'on pourrait trouver le même genre de propos chez nous.
Combien n'ai-je pas vu de femme trainant leur poussette avec une gueule de déterrée ayant l'air de dire "pourquoi j'ai fait ce môme" :/
Le noeud du problème serait donc une participation plus active des femmes au sein de la société et un refus des hommes a élargir leur statut à celui d'élever un enfant.
Mais n'existe t'il pas des crèches pour enfant afin que la femme puisse s’épanouir aux activités qu'elle désire ?
Dès 3 ans l'enfant ira à l'école, ce qui leur permettrai de faire un travail à mi-temps.
Peut-être y a t il des éléments que j'ai oublié de prendre en compte
Je n'ai donné qu'un semblant de réponse car je n'y attache pas vraiment d'importance à y répondre ^^ (cfr. infra)
Quelques chiffres pour mieux se faire une idée
"Pour maintenir la population actuelle, il faut un taux de natalité supérieur à 2 (2 naissances par femmes), or celui du Japon est descendu jusqu'à 1,34 en 1999.
On voit qu'en 1947, juste après la guerre, c'était le baby-boom, avec un taux de natalité de 4,54. En 1960 ce taux était de 2."
Source : http://www.lejapon.org
Mais de la a penser que dans 200 ans il n'y aura plus de japonais, c'est dérisoire :p
Certes, mathématiquement le calcul est juste, mais ça se régule, y'a des haut et des bas comme à la bourse! Laisser le monde fluctuer.
Réaction?
Flapfun- 投稿数 : 4
Registration date : 2007/06/27
Re: Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
Je ne sais pas si les médias modifient tant la vérité et si une tel sélection à été faite sur le nombre de témoignage mais ce qui est sûr c’est que les taux de natalités sont une réalité.
L’un des problèmes principaux est que les frais de maternité ne semblent pas rembourser au Japon… les nombreuses aides sociales dont nous bénéficions, ici en Europe, n’est apparemment pas pareil au Japon. Ce qui expliquerait cette indécision à avoir des enfants… hors ce désir inséré malgré eux dans l’esprit de chaque citoyen japonais qui préconise de consacrer davantage de temps à sa profession qu’à sa propre vie les rendent davantage plus indécis face à une société qui est sans pitié.
Par contre, en Europe… c’est plutôt moi, au risque de paraitre austère, qui aurait des remarques à faire sur certains (jeunes… très jeunes… par exemple) couples qui font des enfants sans aucune responsabilités. C’est encore différent. L’aspect bien que moins contrôlé et plus laxiste me parait plus humain malgré tout.
Concernant le problème de la femme, elle veut évidemment se démarquer et montrer sa présence pour s’opposer aux hommes et l’homme japonais pensent sans doute que c’est encore et toujours à la femme de prendre toutes les parts de responsabilité en ce qui concerne l’enfant ? Est-ce une généralité ?
Pour les 200 ans dont parle l’auteur de l’article, j’ai du mal à y croire mais à refouler sans cesse notre objectif d’être vivant je ne vois pas d’autre issue possible. C’est comme stopper une chaine de production d’une usine pour aller voir un match de foot…
L’un des problèmes principaux est que les frais de maternité ne semblent pas rembourser au Japon… les nombreuses aides sociales dont nous bénéficions, ici en Europe, n’est apparemment pas pareil au Japon. Ce qui expliquerait cette indécision à avoir des enfants… hors ce désir inséré malgré eux dans l’esprit de chaque citoyen japonais qui préconise de consacrer davantage de temps à sa profession qu’à sa propre vie les rendent davantage plus indécis face à une société qui est sans pitié.
Par contre, en Europe… c’est plutôt moi, au risque de paraitre austère, qui aurait des remarques à faire sur certains (jeunes… très jeunes… par exemple) couples qui font des enfants sans aucune responsabilités. C’est encore différent. L’aspect bien que moins contrôlé et plus laxiste me parait plus humain malgré tout.
Concernant le problème de la femme, elle veut évidemment se démarquer et montrer sa présence pour s’opposer aux hommes et l’homme japonais pensent sans doute que c’est encore et toujours à la femme de prendre toutes les parts de responsabilité en ce qui concerne l’enfant ? Est-ce une généralité ?
Je pense que si mais ça doit couter énormément chère…. Comme j’ai dit plus haut, et si je ne me trompe pas, rien n’est remboursé.Flapfun wrote:Mais n'existe t'il pas des crèches pour enfant afin que la femme puisse s’épanouir aux activités qu'elle désire?
Pour les 200 ans dont parle l’auteur de l’article, j’ai du mal à y croire mais à refouler sans cesse notre objectif d’être vivant je ne vois pas d’autre issue possible. C’est comme stopper une chaine de production d’une usine pour aller voir un match de foot…
Re: Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
Waw, mais ça ressemble à une discussion sérieuse dit-donc!
Juste un petit grain de sel:
Ici, on a pas mal parlé de ce problème avec mes collègues et il semble pris très au sérieux par les japonais. Il semble que cela sera l'un des prochain défi que ce pays aura a surmonter...
En même temps Nemesis, ils vont peut-être assouplir leur politique d'imigration, ce qui est tout bonus pour toi!
Juste un petit grain de sel:
Ici, on a pas mal parlé de ce problème avec mes collègues et il semble pris très au sérieux par les japonais. Il semble que cela sera l'un des prochain défi que ce pays aura a surmonter...
En même temps Nemesis, ils vont peut-être assouplir leur politique d'imigration, ce qui est tout bonus pour toi!
Drunken Butterfly- Nippophile accompli
- 投稿数 : 450
Shozaichi - Localisation : Namur
Registration date : 2007/05/22
Re: Démographie déclinante : Un pays en mal d'enfant
Sans parler d'immigration, ce qui m'a le plus choqué dans ce texte est le discours de Yumi-san, non seulement sur le fait de la responsabilité mais également sur ce que cela signifie que d'être mère au japon.
Je comprend en un sens la peur, je ne sais pas trop comment l'expliquer, de plus la fatigue de la journée ne m'aide pas à réfléchir pour le moment, mais à la place de cette femme, connaissant ce qui lui est arriver... Si j'en étais une moi aussi, je n'enfanterais pas, et ce malgrès le fait qu'à mes yeux un enfant, qui se conçoit et s'éduque à deux, est plus qu'une marque d'affection, mais un liens immortel entre les coeurs. Je n'oserais point dire qu'un enfant est l'ultime fusion des deux aimés, bien que cela s'en rapproche énormément, mais la tendresse d'un enfant, la pureté d'une naissance est plus qu'une "preuve" d'amour.
Pour revenir au sujet, la façon dont la société use de cette mère me révolte au plus au point, car cela la dénigre au niveau social, au niveau économique, mais également au niveau humain, considérant qu'une mère ne peut être l'égale d'une femme sans enfant ou d'un homme ce qui revient donc au problème de l'égalité des sexes. Je veux dire par là que malgrès cette affirmation féminine les hommes semblent abuser du peu de pouvoir qui leurs restent pour abuser du sexe féminin autant psychologiquement qu'économiquement comme on vient juste de le voir dans ce témoignage.
La conclusion de cette pensée "brouillone" est donc que ce qu'il faut changer est la mentalité nipponne vis à vis de l'être humain et de la procréation. Ce qui à mon avis est encore plus effrayant que simplement devoir ramener un chiffre de fertilité au deça d'un minimum nécéssaire à la perpétuité de la nation.
( je ne suis pas sûr d'avoir pu transmettre ce que j'avais sur le coeur, et ce clairement, mais je ne suis que trop conscient de la redondance de mes propos... )
Yumi, 47 ans, divorcée, Biologiste, 2 enfants, témoigne :
« Ce qui m’est resté en travers de la gorge c’est que je pensais qu’une femme qui avait donné naissance à un bébé pouvait reprendre son travail après.
Mais quand je suis retournée dans ma société, mon Chef de Service m’a dit qu’il n’y avait plus de bureau pour moi. Je lui ai répondu que je pourrais travailler sans bureau mais il m’a dit qu’il ne s’agissait pas de ça, qu’en fait je n’avais plus de travail.
De toutes les choses que j’ai enduré dans ma vie, c’est peut-être ça qui m’a le plus révoltée.
Je comprend en un sens la peur, je ne sais pas trop comment l'expliquer, de plus la fatigue de la journée ne m'aide pas à réfléchir pour le moment, mais à la place de cette femme, connaissant ce qui lui est arriver... Si j'en étais une moi aussi, je n'enfanterais pas, et ce malgrès le fait qu'à mes yeux un enfant, qui se conçoit et s'éduque à deux, est plus qu'une marque d'affection, mais un liens immortel entre les coeurs. Je n'oserais point dire qu'un enfant est l'ultime fusion des deux aimés, bien que cela s'en rapproche énormément, mais la tendresse d'un enfant, la pureté d'une naissance est plus qu'une "preuve" d'amour.
Pour revenir au sujet, la façon dont la société use de cette mère me révolte au plus au point, car cela la dénigre au niveau social, au niveau économique, mais également au niveau humain, considérant qu'une mère ne peut être l'égale d'une femme sans enfant ou d'un homme ce qui revient donc au problème de l'égalité des sexes. Je veux dire par là que malgrès cette affirmation féminine les hommes semblent abuser du peu de pouvoir qui leurs restent pour abuser du sexe féminin autant psychologiquement qu'économiquement comme on vient juste de le voir dans ce témoignage.
La conclusion de cette pensée "brouillone" est donc que ce qu'il faut changer est la mentalité nipponne vis à vis de l'être humain et de la procréation. Ce qui à mon avis est encore plus effrayant que simplement devoir ramener un chiffre de fertilité au deça d'un minimum nécéssaire à la perpétuité de la nation.
( je ne suis pas sûr d'avoir pu transmettre ce que j'avais sur le coeur, et ce clairement, mais je ne suis que trop conscient de la redondance de mes propos... )
Irvine- Je suis nippophile depuis peu! T_T
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